Histoire du massage

Le mot massage dérive du grec «massein» qui signifie pétrir ou presser ; en d’autres termes, il s’agit de la manipulation scientifique des tissus corporels. Dans les cultures tibétaine, indienne et thaï, le massage est une partie intégrante de nos vies. Les enfants et les nouveau-nés sont massés jusqu’à un certain âge. Les femmes enceintes sont massées délicatement ; après l’accouchement, les pressions augmentent peu à peu, pour aider le corps à éliminer les déchets et à rester en bonne santé. En plus des bienfaits physiques d’un massage régulier, celui-ci stimule et développe le système immunitaire, pour lui permettre de lutter contre différentes maladies.

L’histoire du massage remonte à plusieurs siècles, à une époque où les guérisseurs faisaient des miracles avec leurs mains. À cette époque, il n’existait aucune machine ou équipement électrique pour favoriser le bien-être du corps. Les personnes utilisaient alors leur propre énergie, qu’ils transmettaient aux personnes malades. Les mains et les pieds en étaient les instruments par excellence.

Le massage curatif revêtait une grande importance à l’époque. La science et la technologie n’étaient alors que peu développées, mais les chirurgiens et médecins indiens étudièrent l’art du massage à partir de différents traités : le Charaka, l’Ashtanga Hridayam et le Sushruta. Les anciens guerriers et soldats se voyaient recevoir des massages pendant leur entrainement, car ils leur permettaient de mieux combattre les ennemis et de mener la guerre.

Au cinquième siècle avant J.-C., Hippocrate écrivait: «le médecin doit posséder l’expérience de beaucoup de choses, et, entre autres, du massage ; le massage resserrera une articulation trop lâche, et relâchera une articulation trop rigide». Pline, naturaliste romain, se faisait régulièrement masser pour soulager ses crises d’asthme. Jules César se faisait pincer tout le corps pour soulager sa névralgie. Il souffrait d’une douleur intense dans un nerf crânien car il souffrait d’épilepsie. Au Moyen-Âge, cependant, on parlait peu du massage en Europe.

Les pays de l’Est continuaient, eux, à associer leur désir instinctif pour le contact avec leurs compétences issues de la tradition et façonnées par la pratique. Les Tibétains et les Indiens, en particulier, utilisent des techniques conservées dans la littérature sanskrite, datant de l’an 2500 avant J.-C. Ces textes traitent de l’art de garder en parfait équilibre les fonctions corporelles.

Massage tibétain traditionnel ancien Ku Nye

Les origines du Ku Nye remontent à l’ancien royaume du Tibet, il y a plus de 3900 ans. C’est une pratique de la tradition médicale tibétaine. Les anciens Tibétains pratiquaient le Ku Nye par l’application d’huiles infusées ou de substances extraites du beurre pour traiter les déséquilibres énergétiques. Des branches d’arbres, des bâtons et des pierres étaient utilisés dans la thérapie pour exercer des pressions sur différentes parties et différents points du corps dans le but de ramener santé et bien-être.

Littéralement, Ku signifie « appliquer » ou oindre le corps d’huiles thérapeutiques qu’absorbera la peau ; Nye se réfère au massage lui-même. Les techniques du Nye comprennent le pétrissage, le massage et le pressage des muscles et des tendons ainsi que l’application de pressions sur différents points et canaux. Chi est la partie finale de la thérapie Ku Nye, qui inclut le nettoyage des huiles du corps en utilisant de l’orge ou de la poudre de pois chiche. D’autres ingrédients peuvent être ajoutés aux poudres de base, en fonction du diagnostic émis pour le patient. Le Ku Nye est aussi communément appelé Chukpa.

Les bienfaits rajeunissants et reconstituants du Ku Nye sont mentionnés dans de nombreux textes originaux tibétains dont le Bum Shi et le Gyud Shi, ainsi que dans leurs commentaires et dans le texte médical de Ton Huang. Parmi les bienfaits qui lui sont reconnus, on trouve : l’élimination des toxines accumulées dans le corps, l’accroissement de la vitalité, la diminution et le soulagement de diverses douleurs et l’apaisement des troubles nerveux dont l’insomnie, la dépression et l’anxiété.

Massage indien traditionnel ancien ayurveda

Dérivant du plus ancien système de santé de l’histoire humaine, l’ayurveda – la science de la vie et de la longévité – rééquilibre le corps et l’esprit. En Inde, son pays d’origine, le massage ayurvédique est un rituel resté inchangé au fil des ans : chaque personne, quel que soit son âge et son état de santé, se fait masser au moins une fois par semaine pour favoriser le bien-être général. Le massage indien de la tête fait également partie du massage ayurvédique.

Origines

Le massage ayurvédique nous vient de la médecine indienne traditionnelle, l’ayurveda. Tout comme le yoga, la méditation, les plantes et autres produits naturels, c’est une des nombreuses techniques qui composent l’ayurveda, une médecine vieille de 5000 ans toujours exercée aujourd’hui et reconnue par l’Organisation mondiale de la santé.

À l’instar de la médecine traditionnelle tibétaine, l’ayurveda repose sur la croyance que le corps et l’esprit sont étroitement liés, et qu’ils ne font qu’un. Parmi les croyances qui la composent, il y a celle de l’existence d’un « souffle vital », appelé Prâna, qui traverse le corps comme un flux d’énergie ; lorsqu’il est bloqué, en particulier par le stress ou des habitudes malsaines, le corps souffre de nombreux problèmes (maux de tête, problèmes de transit, douleurs, malaise général et mauvaise santé).

En exerçant des pressions ou d’autres mouvements sur certaines parties du corps, le massage vise à restaurer le flux de ce « souffle vital. » Des dizaines de types de massage existent et sont choisis spécifiquement pour les besoins de chacun. Le plus commun est l’Abhyanga.

Le massage thaï traditionnel ancien Nuad Boran

Le fondateur du massage et de la médecine thaï serait Shivago Komarpaj, dont on dit, dans le canon Pāli du bouddhisme, qu’il fut le médecin du Bouddha il y a plus de 2500 ans. D’anciens documents témoignent de ses exceptionnelles compétences en médecine, de sa connaissance de la phytothérapie, et de la guérison de ses mains de grands noms de l’époque, y compris le Bouddha en personne.

Le « massage thaï » ou « massage yoga thaï » est une technique ancienne de guérison qui associe l’acupressure, les principes indiens de l’ayurveda, et des postures de yoga assisté.

Dans la langue thaï, il est habituellement appelé Nuat Phaen Thai, selon la loi sur les professions médicales traditionnelles thaï.

Histoire du massage

Le mot massage dérive du grec «massein» qui signifie pétrir ou presser ; en d’autres termes, il s’agit de la manipulation scientifique des tissus corporels. Dans les cultures tibétaine, indienne et thaï, le massage est une partie intégrante de nos vies. Les enfants et les nouveau-nés sont massés jusqu’à un certain âge. Les femmes enceintes sont massées délicatement ; après l’accouchement, les pressions augmentent peu à peu, pour aider le corps à éliminer les déchets et à rester en bonne santé. En plus des bienfaits physiques d’un massage régulier, celui-ci stimule et développe le système immunitaire, pour lui permettre de lutter contre différentes maladies.

L’histoire du massage remonte à plusieurs siècles, à une époque où les guérisseurs faisaient des miracles avec leurs mains. À cette époque, il n’existait aucune machine ou équipement électrique pour favoriser le bien-être du corps. Les personnes utilisaient alors leur propre énergie, qu’ils transmettaient aux personnes malades. Les mains et les pieds en étaient les instruments par excellence.

Le massage curatif revêtait une grande importance à l’époque. La science et la technologie n’étaient alors que peu développées, mais les chirurgiens et médecins indiens étudièrent l’art du massage à partir de différents traités : le Charaka, l’Ashtanga Hridayam et le Sushruta. Les anciens guerriers et soldats se voyaient recevoir des massages pendant leur entrainement, car ils leur permettaient de mieux combattre les ennemis et de mener la guerre.

Au cinquième siècle avant J.-C., Hippocrate écrivait: «le médecin doit posséder l’expérience de beaucoup de choses, et, entre autres, du massage ; le massage resserrera une articulation trop lâche, et relâchera une articulation trop rigide». Pline, naturaliste romain, se faisait régulièrement masser pour soulager ses crises d’asthme. Jules César se faisait pincer tout le corps pour soulager sa névralgie. Il souffrait d’une douleur intense dans un nerf crânien car il souffrait d’épilepsie. Au Moyen-Âge, cependant, on parlait peu du massage en Europe.

Les pays de l’Est continuaient, eux, à associer leur désir instinctif pour le contact avec leurs compétences issues de la tradition et façonnées par la pratique. Les Tibétains et les Indiens, en particulier, utilisent des techniques conservées dans la littérature sanskrite, datant de l’an 2500 avant J.-C. Ces textes traitent de l’art de garder en parfait équilibre les fonctions corporelles.

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